Les conflits sont en effet plus nombreux dans les entreprises familiales en raison de l’inter­dépendance des membres de la famille, soudés par des liens émotionnels profonds, ce qui accroît le risque d’occurrence des conflits, ainsi que leur intensité.

Trois principaux types de réponses aux conflits sont possibles: le déni, le contentieux ou la conciliation.

Le déni est dan­gereux, car il générera court ou moyen terme des moyen terme des comporte­ments irrationnels. Des conflits latents non résolus peuvent en effet avoir des effets destructeurs sur l’entreprise, et ce d’autant plus que les protagonistes ont géné­ralement accès à des informa­tions sensibles et disposent de pouvoirs de décision importants.

Le contentieux est à proscrire, car il enclenche un processus d’une grande violence psycho­logique, qui fait inévitablement un gagnant et un perdant. Or, dans le çercle de la famille, il ne peut jamais véritablement y avoir un « gagnant », car tout procès laisse des blessures émo­tionnelles si profondes qu’elles risquent d’impacter douloureu­sement les générations sui­vantes.

C’est pourquoi, au sein des entreprises familiales plus qu’ailleurs, il convient d’envisa­ger le recours à des procédures alternatives de résolution des conflits, et, en particulier, à la médiation.

<< Le rôle du médiateur n'est pas de juger, mais d'aider les parties à faire émerger une solution qui recueille leur approbation commune pour apaiser les tensions. >>